OLNEY RICHMOND
La question se pose maintenant: comment Dieu se révèle t-il à nous et comment pouvons-nous le trouver et le connaître.
Mes amis, il a écrit un livre, un grand et beau livre. Il est relié par le bleu de l’espace éthéré, et est illuminé par des centaines de millions de brillants soleils qui tracent en lettres vivantes l’histoire de la création. Certains chapitres de ce livre merveilleux sont fait de milliers de couches de roche ou nous pouvons lire l’histoire de comment cette vieille planète Terre s’est constituée et l’histoire des nations qui se sont succédées à sa surface. Les illustrations de ce chapitre concernant la géologie sont les images les plus dignes de confiance que l’on peut posséder puisque ce sont les corps eux-mêmes de ces êtres anciens qui ont été préservés dans la roche.
Certains chapitres doivent être lus avec l’aide d’un microscope, d’autres avec le télescope ou le spectroscope mais lus et étudiés comme nous le pouvons nous y trouverons un fond infini de savoir, qui sera frais dans nos mains, brillant sur chaque page avec des lignes resplendissantes de faits et de vérité. Nous ne devons jamais craindre d’épuiser ce livre ; il est infini.
Nous ne traduirons peut être pas toujours les pages mystiques de ce livre merveilleux correctement, par manque de connaissance et de compréhension de son langage et de son sens caché.
Mais le livre n’est pas en faute. En le relisant nous voyons la beauté, l’ordre, l’harmonie ou nous l’avions manqué auparavant et nous pouvons corriger nos erreurs. Aussi, je vous charge, mes frères, en tant que vrais et dignes mystiques de bien étudier ce livre extraordinaire de vraie révélation divine. Enfoncez-vous dans ces mystères cachés, ses secrets intimes.
Pénétrez derrière le voile qui cache le temple de l’inconnu des yeux du profane. Devenez possesseurs de la clé dorée qui ouvre le temple mystique de la lumière.
Persévérez et vous ne le regretterez pas. Vous aurez la satisfaction suprême de savoir que vous n’avez pas fondé votre foi sur les sables mouvants des théories humaines mais que vous l’avez construite sur le rocher solide de la sagesse divine.
A la fin du 19ème, un homme du nom d’Olney Richmond plublie un ouvrage en anglais qui vient bouleverser tout ce que l’on savait jusqu’à présent sur les cartes. A l’époque, Olney Richmond vit dans la ville de Chicago ou des notables viennent des 4 coins du pays pour assister à ses cours et conférences.
Milton A. Pottenger, un de ses étudiants écrit à propos d’Olney dans son livre “Symbolisme”:
Je veux rendre hommage à Mr. Olney Richmond pour m’avoir ouvert le chemin conduisant à d’insondables mines de connaissance mystique.
Mr Richmond est un des rares porteurs de lumière de ce monde et dans son “Livre du Test Mystique”, publié en 1893, se trouvent des informations dont l’étudiant des mystères ne peut pas se passer. C’est lui qui m’a prouvé que les cartes à jouer étaient le Livre Sacré et la clé infaillible et absolue qui ouvrent les secrets de l’univers.
En 1947, Edith Randall qui fut élève de la fille d’Olnet Richmond, écrit:
Il y a environ cinquante ans, quelques membres d’un ordre secret ont été chargés de transmettre certaines connaissances de ces symboles sacrés. Ceci est en partie consigné dans le « Livre du test mystique » de Fr. 0lney H. Richmond, publié pour la première fois en 1893, sous l’autorité de la fraternité.
Cet ouvrage est initialement destiné aux seuls membres de l’Ordre des Mage. Olney y expose les bases de la science des emblèmes sacrés connus de nos jours sous le nom de “cartes à jouer”.
Avant de s’installer à Chicago, Olney Richmond eut une profession de pharmacien et de chimiste. C’était aussi un joueur d’échec réputé qui remporta plusieurs fois le championnat de l’état du Michigan, et publia de nombreux articles à ce propos dans divers magazines.
En 1890, 26 ans après son initiation pendant la guerre de sécession par un soldat français qui avait vécu en Inde, Olney Richmond ouvre un temple de l’Ordre des Mages à Chicago. L’Ordre compte bientôt des centaines de membres et des temples ouvrent dans plusieurs villes: à Lansing, Minnéapolis, New York, Los Angeles…
Il meurt le 30 mars 1920 et les différentes branches de l’Ordre disparaissent peu à peu dans les années qui suivent.